Monastère de Sépétos (Monastère de la Dormition de la Vierge)

Un  peu plus bas que l'acropole de l'ancienne Alifira, construite dans le rocher isolé un peu au dessus de la rivière Tritona, se dresse l'impressionnant Monastère de la Dormition de la Vierge qui est connu sous le nom de Moni Sépétou. Concernant l'origine du nom, il existe plusieurs théories  comme celle qui veut qu' il provient du mot « septos », qui signifie « sévastos » c'est à dire « respectable » ou du mot slave « sopot » qui signifie cascade ou de la phrase « se pétao » qui est lié à une légende locale selon laquelle une mère a jeté son enfant de ce rocher, sans que celui – ci ne se tue.

Sa fondation est situé durant la période 1150-1200; c'est à dire pendant le règne du patriarchat de Joannis I' Kamatirou. Selon les sources écrites et les traditions orales, la présence de ce monastère, était importante durant l'époque du règne de Byzance, de l'occupation vénitienne  et de l'occupation turque. On dit qu'à son sein fonctionnait une école secrète, tandis que plusieurs chefs de troupes armées de la révolution turque, sont passés par ce couvent pour prêter serment et organiser leur action. En 1915, le jour de la fête du Monastère, ce dernier fut détruit par un incendie  qui réduit en cendre le catholicon et plusieurs objets précieux importants. Il fut rapidement rénové et c'est à cette rénovation que l'on doit l'aspect qu'il a aujourd'hui. 

Le complexe est littéralement construit sur la surface d'un rocher abrupte et est surélevé sur cinq niveaux qui comprennent des cellules et des annexes. Ce qui est particulièrement intéressant c'est la tour du monastère qui a été rénovée et qui abrite les hospices. A l'intérieur de l'église qui est très vaste, est conservée l'icône miraculeuse de la Panaghia Spetiotissa, qui aurait été peinte par l' Evangéliste Lucas, tandis que d'autres icônes de valeur, qui ornent l'iconostase en bois doré.

Le monastère est féminin, et fête le 23 août.