Eglise Kimissis tis Théotokou

Bien que la ville de Kalambaka  ait gardé de nombreuses petites églises byzantines avec des fresques et des iconostases  en bois, la plus importante, est considérée comme étant l'église byzantine de l'Assomption (Kimissis tis Théotokou), cathédrale du diocèse de Stagon, ayant avec une signification multiple pour l'art byzantin et post-byzantin. Il s’agit d’ une grande basilique à trois nefs du milieur de la période byzantine, avec une allée centrale surélevée. Le narthex communicant avec la nef grâce à une ouverture trilobée.

Tout le bâtiment se termine à l'est par trois absides semi-circulaires et nefs sont séparées par un système mixte, à savoir entre c’est à dire qu’il y a une alternance entre les piliers et les colonnes. Les proportions sont de forme allongées, mais cela est dû au fait qu’elle a été construite sur les ruines d’une basilique paléochrétienne ce qui a influencé son plan. En effet la recherche récente a montré que les piliers et colonnes séparant les allées, et les murs extérieurs coïncident  avec les colonnades et les murs extérieurs d'une basilique de paléochrétienne, à partir de laquelle même les parties de la décoration en mosaïque du plancher ont été retenus.

La basilique de Kalambaka - comme d'habitude l’église est connue-  a dû être construite au Xème siècle ou au début du XIe siècle, sur les ruines d'une église paléochrétienne, mais les nombreux  travaux de restauration de  l’ époque byzantine, au XVIème siècle et au XIXe ème siècle- ont entraîné de nombreuses modifications dans les éléments morphologiques et structurelles.

À l'extrémité est de la nef sud sont conservées des fresques très importantes – des saints en plein pied et en buste- du XIIe siècle, alors que le reste de l'église est pleine de nombreuses scènes et d’une série de saints datant de 1573. Les dernières fresques, selon les descriptions figurant sur les inscriptions sont l’œuvre du prêtre Kyriazis et de Neophytos, qui était le fils du célèbre peintre crétois Théophane
Le grand et haut ambon, est un exemple unique, préservé d’ambon situé au  milieu de l'église. Il est en marbre et a été reconstruit principalement grâce à des fragments de l’ambon ayant appartenu à la basilique paléochrétienne. L'église conserve également agréable un iconostase en bois sculpté et des icônes importantes. Enfin, il convient de mentionner que dans le mur nord du narthex intérieure est inscrit un documents impériale -chrysovoullo- de 1336 dans lequel l'empereur Andronikos III accorde des privilèges et ratifie les limites du diocèse, ainsi qu’ un document patriarcale - singilio- émis dans le même but en 1393 par le patriarche Arsenios.