Monastère Aghiou Nikolaou Anapafsa

Près du village de Kastraki, parmi des monastères en ruine, émerge sur plusieurs niveaux, l’élégant monastère de Aghios Nikolaos Anapafsa, nom probablement attribué à son premier fondateur.

La première installation des moines sur ce rocher a probablement eut lieu au XIVe siècle. L’actuelle nef centrale du monastère a été construite au début du XVIe siècle par l’évêque de Larissa, Saint Denis le Miséricordieux et le dignitaire de Stagon, moine Nikanora dont les figurent sont représentées sur le narthex de l’église.
Le catholicon, adopte un plan rectangulaire irrégulier, et à l’ouest, possède un vaste narthex, la «liti» comme on l’appelle dans les monastères. Son intérieur est décoré de superbes fresques réalisées en octobre 1527, selon l’inscription qui figure sur le mur Est du narthex. Il s’agit d’une œuvre du plus important iconographe de l’Ecole Crétoise, Théophane Strelitza Batha, dont la famille était orginaire de Mouchli dans le Péloponnèse et et qui s’était installée à la fin du XVe siècle en Crète, occupée à cette époque par le Vénitiens. Le Moine Théophanis, avec ses fils Siméon et Néophytos, moines également, ont légué un important héritage iconographie à la Thessalie et au Mont Athos. Les fresques du catholicon du monastère constituent la première œuvre datée de Théophanis dont l’art a exercé une forte influence sur la peinture du XVIe siècle ainqi qu’aux générations d’artistes suivantes.

La conception architecturale du monastère est fascinante à cause de l’étroitesse de l’espace, l’ensemble s’étant développé sur des niveaux superposés. Le visiteur rencontre initialement la chapelle de Aghios Antonios avec des fragments de fresques datant probablement du XIVe siècle et la crypte. A l’étage l’étage supérieur il y a le catholicon et au dernier étage, le réfectoire, l’ossuaire et la chapelle de Saint-Jean Baptiste.

C’est un monastère d’hommes dont la fête patronale est célébrée le 6 décembre.