Monastère de la Transfiguration du Sauveur de Palaiokarya

Sur la pente verdoyante de la montage de Antichassia, sur la route qui mène de Elassona à Grevena, au nord de Krania, se trouve un des plus importants monastère de la région, le monastère de Metamorphosi Sotiros, qui est connu aussi sous le nom de Moni Palaiokaryas.

Il a été fondé au début du XVIIe siècle, probablement un peu avant 1630 et on sait qu’il a été entièrement reconstruit en 1792. Il possédait une importante fortune, mais il a commencé ç décliné dans le milieu du XIXe siècle, et en 1982 il a été complètement dissolu, et réuni avec le monastère Olypiotissa de Elassona.

Du complexe initial, il ne reste que le catholicon et l’impressionnante tour qui constituait une partie de la muraille protectrice du monastère. L’église été construite en 1806, à la place d’un plus ancien monastère et ce qui est caractéristique c’est que pour sa construction le même matériau a été réutilisé. L’église est en forme de croix inscrite, avec narthex et coupole, et repose sur quatre colonnes, tandis qu’elle appartient au type Athonite c’est à dire qu’elle possède des conques sur les murs latéraux. L’appareil mural, suit le type classique de briques alternant avec des pierres qui sont sommairement taillées tandis que les pierres calcaires sont  mieux travaillées dans les angles. Mais l’appareil a subit de nombreuses altérations avec le temps.

Dans son intérieur, on retrouve quelques fresques aux sujets religieux, puisque la décoration a commencé en 1828 mais n’a jamais été achevée, et s’est limitée au sanctuaire (l’abside) puisque dans le reste de l’église on ne retrouve que les contours des figures. L’iconostase est en bois sculpté et a subit plusieurs transformations au fil des siècles, toutefois, il possède une inscription qui note que l’année de sa construction est 1626  ce qui signifie, qu’elle provient de l’église antérieur. La tour qui s’élève, dans l’angle nord-est, a été construit en 1801 et abrite l’abbaye, une cave semi souterraine. Il était composé de trois étages avec des escaliers intérieurs en bois, qui n’existent pas aujourd’hui, tandis que  le toit était voûté, recouvert de plaques tandis que sur les murs on retrouvait des remparts. De plus de l’ancien complexe, subsite l’endroit d’où surgissait l’eau bénite.